Ce qui change au 1er mars 2025 pour votre budget

Juliette Hisler copywriter
Publié le , mis à jour le par Juliette Hisler - Copywriter finance et assurance

Vous donner toutes les clés pour vous aider à mieux gérer vos finances, voici l’ambition que se donne Ymanci, spécialiste du courtage en regroupement de crédits, crédit immobilier et assurance de prêt.

Depuis quelques mois déjà, nous vous informons sur les changements qui pourraient impacter votre budget. Le mois de mars ne fera pas l’exception. Dans ce court sujet, nous abordons les principales hausses, baisses et toutes autres modifications positives ou négatives pouvant jouer sur vos finances.

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Les voitures dans le (rétro)viseur

Nous vous l’annoncions lorsque la loi de finances avait (enfin) été adoptée par le Parlement le 6 février dernier.

Le barème du malus écologique revu à la hausse

À compter du 1er mars, le malus économique pénalisant les véhicules les plus polluants se durcit. Il s’applique désormais à partir de 113 grammes de CO2/km (contre 118 grammes jusqu’à maintenant) et peut atteindre un maximum de 70 000 € (contre 60 000 euros). Le malus écologique continuera à évoluer en 2026 et 2027.

Un coefficient de décote mis en place

Jusqu’à présent, les premières immatriculations des véhicules de location bénéficiaient d’un abattement de 10 % par année entamée depuis la première immatriculation.

Pour mieux prendre en compte la dépréciation du véhicule, le Gouvernement bouleverse ce mécanisme et met en place un coefficient forfaitaire de décote en fonction de la vétusté du véhicule. Autrement dit, plus votre voiture sera vieille, plus de coefficient de décote sera élevé.

La taxe sur les billets d’avion à la hausse

Nous vous l’annoncions également dans notre actualité du 10 février, la taxe de solidarité sur les billets d’avion va augmenter allant de 7,30 € à 40 € pour les vols dits commerciaux et selon les destinations. Par conséquent, vos futurs voyages risquent de vous coûter plus cher.

Le tarif de la carte grise

Depuis le début d’année 2025, huit régions de France ont vu le tarif de leur carte grise augmenter. Parmi elles, la Normandie, le Centre Val-de-Loire, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Nouvelle-Aquitaine, la Corse, la Bretagne, le Grand-Est et la Réunion.

C’est désormais au tour des Hauts-de-France de voir la taxe régionale de la carte grise grimper de 36,20 € à 42 €.

À noter : le gouvernement a décidé d’augmenter le plafond légal de cette taxe à 65 € par cheval fiscal.

Une nouvelle TVA pour les chaudières

Afin de se mettre en cohérence avec le droit européen, la TVA, taxe sur valeur ajoutée, des chaudières à gaz passera à 20 %.

Le prix du gaz encore en augmentation

Après une augmentation en février, le prix repère de vente de gaz naturel est une nouvelle fois en hausse. Décidé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), ce nouveau tarif devrait se répercuter sur les factures des clients.

Peut-être est-il temps de comparer les différentes offres des fournisseurs et d’aller voir ailleurs ?

Le salaire net des apprentis réduit

Mauvaise nouvelle pour les apprentis.

Jusqu’à présent, 79 % du salaire des apprentis était exonéré de certaines cotisations, permettant à la fois aux entreprises de bénéficier d’une main-d’œuvre peu chère, tout en leur permettant de la payer correctement.

Mais la loi des finances est passée par là. Au 1er mars 2025, l’exonération des cotisations passera à 50 %, impactant irrémédiablement à la baisse le salaire de nos futurs actifs.

Si vous avez lu jusqu’ici, cela ne vous aura pas échappé : les nouvelles ne sont pas des plus réjouissantes pour notre portefeuille. Dans ce paysage un peu terne, quatre mesures devraient en réjouir certains.

La déclaration des revenus préremplie pour les allocataires RSA et prime activité

À partir de mars de cette année, les bénéficiaires de la prime d’activité et du RSA, Revenu de solidarité active, verront leur déclaration de revenus simplifiée.

Chaque trimestre, l’allocataire de l’une des primes sociales précédemment citées doit en effet déclarer ses revenus afin de toucher lesdites aides. Une démarche qui, bien qu’elle prenne peu de temps, peut être source d’erreur et anxiogène.

Désormais donc et à compter du 1er mars, les déclarations de revenus trimestrielles seront préremplies avec les informations fournies par les employeurs et autres caisses des allocataires concernés.

Une évolution qui s’inscrit dans le cadre de la réforme de la « solidarité à la source », visant notamment à éviter les erreurs et à simplifier le processus de versement des droits sociaux.

Plus de six millions de Français sont concernés.

Une nouvelle aide financière à la restauration des étudiants

Vous connaissez sûrement les repas à 1 € proposés aux étudiants boursiers et non boursiers en situation de précarité dans les restaurants universitaires gérés par les Crous.

Jusqu’à présent, aucune solution n’était proposée pour les étudiants ne disposant pas d’un restaurant Crous. Le RU comme l’appellent les jeunes.

C’est chose faite avec une nouvelle aide financière mise en place courant février.

Désormais les étudiants ne disposant pas d’un restaurant CROUS ou conventionné à proximité peuvent demander une carte prépayée, utilisable dans les commerces d’alimentation. Chaque mois, y sera versée la somme de 40 € pour les étudiants boursiers et 20 € pour les non-boursiers.

Le dispositif « Coluche » élargi

Créé en 1989 dans le cadre de la loi des finances de cette même année, le dispositif « Coluche », en référence au célèbre humoriste et comédien, fondateur des Restos du Cœur, permet la défiscalisation à hauteur de 75 % des dons versés à des associations venant en aide aux plus démunis.

Au-delà du fait que ce dispositif est prolongé jusqu’en 2026, il est également élargi aux associations contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques.

La reconduction de Loc’Avantages

Le dispositif « Loc’Avantages, qui avait été supprimé fin 2024, est reconduit jusqu’en 2027.

Ce dispositif permet aux bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt s’ils proposent un logement avec un loyer inférieur au prix du marché à des locataires aux revenus modestes.

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