Étude statistique Ymanci : et si les achats de Noël rimaient avec crédit !

Juliette Hisler copywriter
Publié le , mis à jour le par Juliette Hisler - Copywriter finance et assurance

Dans le cadre de son observatoire du pouvoir d’achat et de l’endettement des ménages, Ymanci publie sa dernière étude exclusive, menée par Flashs* auprès de 2 000 personnes déclarant fêter Noël.

Alors que les études se penchent trop souvent sur le budget moyen consacré pour les fêtes de fin d’année, Ymanci sort des sentiers battus et s’intéresse à la manière dont les Français arbitrent pour rendre ces dépenses possibles.

Cette dernière étude relève ainsi une réalité nuancée : si la générosité est affichée, elle cohabite souvent avec les tensions budgétaires parfois plus durables que les fêtes elles-mêmes.

Entre dépenses échelonnées, crédits utilisés ou épargne puisée, les Français redoublent d’efforts pour que Noël soit le plus joyeux possible.

Des arbitrages financiers nécessaires pour préserver les traditions

Si la tendance à un budget moyen resserré en 2025 est confirmée par d’autres analyses, l’étude Ymanci / Flashs montre que la majorité des Français (59 %) finance ses achats uniquement via leur compte courant.

Toutefois, une part significative de 41 % recourt à au moins une solution supplémentaire. Ce recours inclut, pour près d’un tiers de ce groupe (32 %), la mobilisation d’une forme de crédit : paiement échelonné, réserve d’argent ou découvert.

La combinaison de solutions alternatives de paiement, impliquant l’épargne, les paiements fractionnés ou le crédit, témoigne d’un équilibre financier parfois fragile face au coût des traditions.

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Une méconnaissance inquiétante du crédit à la consommation

Un constat majeur de cette enquête est la confusion des répondants autour de la notion de crédit : 68 % commettent au moins une erreur d’identification lorsqu’on leur demande de reconnaître les modes de paiement qui constituent un emprunt. Par exemple, seulement 27 % des personnes interrogées identifient le découvert autorisé comme étant une forme de crédit. À l’inverse, 48 % pensent, à tort, que le paiement en plusieurs fois « sans frais » en est un.

Cette méconnaissance est d’autant plus préoccupante que le champ du crédit à la consommation est destiné à s’élargir en novembre 2026 pour inclure les mini-crédits et les paiements fractionnés de moins de trois mois.

Vous voulez savoir si vos connaissances en matière de crédit sont suffisantes ? Vous pouvez répondre aux questions de notre étude spéciale Noël et vérifier si vous faites partie des 28 % qui ne se trompent pas.

La pression sociale : le besoin de ne pas paraître « radin »

Au-delà de la gestion budgétaire, les motivations pour recourir à des solutions alternatives de paiement sont souvent sociales. L’envie de faire plaisir est citée à 84 %, mais la crainte de paraître « radin » est une motivation pour 59 % des utilisateurs de ces solutions complémentaires. D’ailleurs, près de six Français sur dix (59 %) avouent avoir déjà craint qu’un cadeau offert ne paraisse « pas assez cher ».

De plus, 71 % des répondants reconnaissent adapter le montant dépensé en fonction de la générosité perçue chez le destinataire.

L’échange de cadeaux reste ainsi encadré par des normes tacites, où la valeur monétaire peut devenir un marqueur relationnel.

Face à ces tensions, une partie des Français se montre favorable à des options pour un Noël plus serein, comme fixer un budget commun (43 %) ou recentrer les cadeaux sur les enfants uniquement (31 %).

Les réalités post-fêtes : équilibrer le budget et revendre les cadeaux

Au moment de faire les comptes, l’argent reçu est plus souvent utilisé pour équilibrer le budget pour près d’un Français sur deux (48 %) que pour se faire plaisir (32 %).

Parmi ceux qui l’utilisent pour l’équilibre budgétaire, 14 % compensent les dépenses faites aux autres et 13 % couvrent des frais du quotidien. La réalité la plus saisissante est que 21 % des répondants disent avoir déjà revendu un cadeau pour récupérer de l’argent et amortir les coûts des célébrations.

L’engagement d’Ymanci pour une meilleure gestion du portefeuille des Français

En tant que courtier spécialisé dans le regroupement de crédits, le crédit immobilier, l’assurance de prêt et l’assurance santé, Ymanci s’engage à améliorer la connaissance que les Français entretiennent avec leurs finances en publiant régulièrement des études statistiques éclairantes. Ces travaux visent à comprendre les attentes et comportements des ménages face à leur budget et au crédit.

Une série d’études statistiques pour éclairer les problématiques financières

Outre l’étude récente sur les Français et Noël, dont nous venons de détailler les principaux enseignements, Ymanci a notamment documenté :

  • L’éducation financière des Français (novembre 2025) : cette analyse a exploré comment la culture financière se transmet au sein des foyers, soulignant le poids des modèles parentaux et la confusion autour de la transmission de ces connaissances.
  • Le poids financier du mariage (juin 2025) : l’enquête a mesuré la perception des Français sur le coût raisonnable des festivités et l’utilisation de l’emprunt pour y faire face.
  • L’impact de l’inflation sur les habitudes alimentaires (mars 2025): cette étude a révélé la progression de la précarité alimentaire et les arbitrages douloureux opérés par la hausse des prix.
  • Le financement des travaux (avril 2024) : Ymanci a créé un observatoire pour comprendre les motivations, les freins et les solutions de financement (y compris la rénovation énergétique) pour les projets de travaux des Français.
  • Le sujet de l’argent à l’approche de Noël (décembre 2022) : cette étude, menée avec l’IFOP, a confirmé l’impact du contexte inflationniste sur le stress lié aux dépenses de fin d’année.

Des outils et des conseils pratiques pour les particuliers

En complément de ces études, Ymanci propose des guides pratiques et des séries de podcasts afin d’expliquer les tenants et les aboutissants des solutions de financement, comme le regroupement de crédits, qui peut permettre aux particuliers de gérer des situations financières complexes.

L’ensemble de ces ressources illustre la volonté d’Ymanci d’offrir un accompagnement adapté aux problématiques budgétaires rencontrées par les particuliers.

Soutien à à la recherche universitaire

Ymanci soutient Julian Laynat dans ses travaux de recherche sur le mal-endettement.

Dans le cadre de sa thèse, Julian Laynat, sous l’encadrement de Yamina Fourneyron, professeure à l’Université de Lorraine, et Crédo Vovor-Dassu, Directeur Recherche et Développement chez Premista, étudie la littératie financière du mal-endetté.

Les résultats de cette analyse poussée et très complète devront permettre à Ymanci de mieux comprendre les mécanismes qui peuvent conduire à une situation financière complexe et à trouver des solutions adaptées pour y répondre.

* Enquête réalisée par FLASHS pour Ymanci du 19 au 21 novembre 2025 par questionnaire autoadministré en ligne auprès d’un panel de 2000 Français et Françaises âgé(e)s de 18 ans et plus, représentatif de la population française. L’échantillon se compose uniquement de personnes déclarant fêter Noël.