OBSERVATOIRE YMANCI DES TRAVAUX EN FRANCE

Le 25 avril 2024, l’Observatoire des travaux a été officiellement lancé par Ymanci, acteur majeur de l’intermédiation bancaire spécialisé dans le regroupement de prêts, et l’agence spécialisée en data, FLASHS. Une première en France !

Engagée depuis 1999 dans la recherche de solutions de financement pour répondre aux besoins des Français, Ymanci a souhaité en savoir plus sur leurs comportements vis-à-vis des travaux à réaliser dans leur logement et sur leur manière de les financer.

Réalisée auprès d’un panel de 7 600 propriétaires et locataires résidant en France métropolitaine, l’étude révèle que les travaux occupent une place centrale dans la vie des Français !

74 % des propriétaires interrogés ont déjà réalisé des travaux dans leur logement actuel, et près de 13 % envisagent d’en réaliser à l’avenir. 

Qu’il s’agisse d’embellir son habitation, d’améliorer son confort ou encore de réduire le coût de la facture énergétique, des millions de Français entreprennent chaque année des travaux plus ou moins importants dans leur logement.

  • Quel est le profil type du propriétaire qui réalise des travaux ?
  • Quels travaux les Français priorisent-ils ?
  • Quels sont leurs motivations et leurs freins ?
  • Faut-il être riche pour financer ses travaux ?
  • Y a-t-il une différence de budget entre les catégories socio-professionnelles ?
  • Qui fait appel à un crédit et pourquoi ?
  • Le regroupement de crédits est-il connu comme une solution de financement pour la réalisation de travaux ?
  • À qui profite réellement les aides publiques ?
  • Quel rôle joue le DPE dans le choix de son logement ?
  • Où se trouvent les logements « mal isolés » ?
  • Qui sont les Français les plus engagés envers la préservation de la planète et la rénovation énergétique ?

S’il a été prouvé la volonté et la capacité des acteurs à se mobiliser pour améliorer ensemble la transition énergétique et l’équilibre budgétaire des Français, cet observatoire, véritable outil de partage de connaissances, vient conforter des données déjà existantes, ébranler certaines idées préconçues et nous éclairer sur de nouvelles vérités.

Zoom sur cet état des lieux complet du rapport des Français aux travaux d’amélioration de leur logement, dans un contexte de changement climatique.

Les Français face aux travaux de leur logement

Les trois quarts (74 %) des propriétaires interrogés indiquent avoir déjà effectué des travaux dans le logement qu’ils occupent, plus de la moitié (55 %) les ayant réalisés au cours des trois dernières années, et 13 % déclarent l’envisager dans l’avenir.  

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes et prouvent l’importance des travaux dans la vie des Français.

  • 83 % sont propriétaires d’une maison vs 17 % d’un appartement.
  • 56 % déclarent être en couple et 25 % sont des familles avec enfant(s).
  • Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, toutes les régions sont concernées par la réalisation de travaux, sans distinction particulière.

Une part importante des travaux est réalisée par des retraités

  • 23 % des Français ayant entrepris des travaux dans leur logement sont des retraités !

Il n’y a que les riches qui effectuent des travaux 

  • Sur l’ensemble des propriétaires ayant engagé des travaux, 38 % sont des CSP-, 14 % des professions intermédiaires et 12 % des CSP+.
Type de travaux entrepris par les Français

Du simple rafraîchissement intérieur aux travaux de plus grande envergure, à l’image de travaux d’agrandissement, les Français entreprennent des travaux pour diverses raisons.

Les travaux courants d’embellissement de leur intérieur, à l’exemple d’une nouvelle couche de peinture ou du changement des sols se détachent très nettement, avec 66 % des propriétaires qui s’y sont consacrés. Vient ainsi la rénovation de certaines pièces, comme la cuisine ou la salle de bain, qui a été engagée par près d’un propriétaire sur deux (47 %). Un quart des répondants a entrepris des travaux à l’extérieur de leur habitation, qu’il s’agisse d’aménager une terrasse ou d’installer une piscine (26 %), ou encore de rénover une façade ou une toiture (23 %). Un propriétaire sur dix (10 %) ayant réalisé des travaux en a profité pour agrandir son logement via une extension ou la création d’une dépendance.

  • 31 % des personnes interrogées ont réalisé des travaux de rénovation énergique pour diminuer leur facture énergétique (75 %), profiter des aides publiques (20 %) et lutter contre le réchauffement climatique (14 %).
  • Les propriétaires de la région Grand-Est sont seulement 9 % à avoir effectué des travaux de rénovation énergétique, une tendance suivie par les habitants de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA), avec 8 %. Ces propriétaires ont préféré investir dans des travaux de rénovation extérieure ou d’agrandissement (respectivement 37 % et 30 % pour le Grand Est) ou dans des travaux de rénovation intérieure (54% pour PACA).

Il n’y a que les habitants du sud de la France qui se consacrent aux travaux d’aménagement extérieur.

  • 30 % des travaux réalisés dans le Grand-Est et la Normandie sont des travaux d’aménagement extérieur (terrasse, piscine…). 28 % pour l’Occitanie et Nouvelle-Aquitaine et 29 % pour la région PACA. Une différence peu marquée contrairement aux températures que l’on peut rencontrer dans ces différentes régions.
  • Seule l’Île-de-France se détache réellement, avec seulement 17 % des travaux réalisés en extérieur.
Les motivations des Français à réaliser des travaux dans leur logement

Pour la grande majorité des propriétaires ayant réalisé des travaux (78 %), le fait d’en entreprendre a répondu à la volonté d’améliorer le confort global de leur logement. 

Parmi les autres motivations, faire baisser la facture énergétique et accroitre la valeur du bien possédé sont cités respectivement par 40 % et 39 % des propriétaires, et ce de manière relativement linéaire selon les régions, excepté pour la région PACA pour qui la diminution de la facture d’énergie est une raison d’entreprendre des travaux à seulement 31%. Bien moins déterminante dans le choix de s’engager dans des travaux, l’opportunité de bénéficier d’aides publiques a incité 11 % des répondants toutes régions confondues, et 18 % pour la région Occitanie tout de même.

La lutte contre le réchauffement climatique : une préoccupation forte dans la réalisation des travaux ? 

  • La lutte contre le réchauffement climatique avec 8 % ne vient qu’en dernier choix des motivations des Français dans la réalisation de leurs travaux.
  • Et ce, quelle que soit la région d’habitation, même si la région Centre Val-de-Loire semble la plus encline à effectuer des travaux pour des raisons climatiques (12 %), loin devant le Grand-Est, les Hauts-de-France et l’Île-de-France (5 % chacune).
  • Les cadres et professions intellectuelles supérieures restent cependant la Catégorie Socio-Professionnelle la plus sensible 10%.

Le télétravail a eu un impact dans la décision des Français à se lancer dans les travaux

  • Le fait de télétravailler a conduit plus ou moins fortement 30% des propriétaires concernés par le distanciel à se lancer dans des travaux visant à améliorer le confort de leur domicile.

Vous trouverez un point très précis sur l’influence du télétravail dans la réalisation des travaux par région, tout en bas de cette étude.

Les raisons invoquées par les Français de ne pas réaliser de travaux

Parmi les propriétaires interrogés qui n’ont pas fait de travaux et ne comptent pas en faire (13 %), la raison principale invoquée est que leur habitation n’en nécessite pas. Ils sont 6 sur 10 (60 %) dans ce cas. 

Viennent ensuite le coût de ces travaux, obstacle identifié par le tiers (32 %) des personnes concernées, puis la volonté de ne pas s’endetter (16 %) ou encore, dans une moindre mesure, la difficulté à trouver des entreprises fiables et compétentes (10 %) pour mener à bien leur projet.

Le niveau d’exigence sur le logement varie en fonction des CSP

  • 47 % des CSP+ considèrent que leur logement ne nécessite pas de travaux,
  • contre 59 % pour les CSP-,
  • et 68 % pour les classes intermédiaires.

Le coût des travaux freine principalement les CSP-

  • 50 % des CSP+ considèrent les travaux trop chers,
  • contre 23 % des professions intermédiaires ;
  • et 36 % des CSP-.

Le budget (coût des travaux, insuffisance des aides, endettement) est plus un frein pour les CSP+ que pour les CSP- et professions intermédiaires.

Les montants des travaux réalisés par les Français

Le montant moyen consacré aux travaux se situe très majoritairement sous la barre des 20 000 € (73 %) et s’avère, et dans la plupart des cas, inférieur à 10 000 € (46 %). C’est le cas pour les travaux de :

  • Rafraîchissement intérieur : 84 % ont dépensé moins de 10 000 € et 12 % entre 10 000 et 20 000 € ; 
  • Rénovation intérieure : 55 % moins de 10 000 € et 33 % entre 10 000 et 20 000 € ;
  • Travaux de rénovation énergétique : 53 % moins de 10 000 € et 28 % entre 10 000 et 20 000 € ;
  • Rénovation extérieure de l’habitation : 51 % moins de 10 000 € et 33% entre 10 000 et 20 000 € ;
  • Aménagement extérieur : 48 % moins de 10 000 € et 32 % entre 10 000 et 20 000 €.

Sans surprise, ce sont les travaux d’agrandissement qui nécessitent les investissements les plus importants : 44 % des propriétaires concernés disent avoir dépensé plus de 20 000 € pour les réaliser, dont 22 % plus de 50 000 €.

Ce sont les CSP les plus aisées qui dépensent le plus dans les travaux.

  • 33 % des CSP+ et 39 % des travailleurs indépendants (majoritairement représentés par des professions libérales et des chefs d’entreprise) ont dépensé plus de 20 000 € dans des travaux.
  • contre 24 % des CSP – et 25 % des cadres moyens et professions intermédiaires.

C’est en Île-de-France que l’on dépense le moins pour réaliser des travaux, alors que c’est la région où les revenus sont le plus élevés.

  • En Île-de-France, la part des ménages ayant réalisé des travaux inférieurs à 5 000 € représente 27 % contre 22 % au national.
  • L’Île-de-France est pourtant la région avec les revenus les plus élevés : 31 % des sondés gagnent plus de 3 500 € contre 23 % au national.

À noter : les Bretons sont les propriétaires qui dépensent le plus en travaux. Près de 33 % d’entre eux ont un budget travaux supérieur à 20 000 €, contre 27 % au niveau national. Une tendance qui se confirme avec leurs intentions de travaux : 14 % des Bretons envisagent de consacrer entre 20 000 et 50 000 € de budget, contre 8 % au national (et seulement 3 % en Île-de-France).

Le recours au crédit pour la réalisation des travaux

Pour financer les travaux qu’ils ont entrepris dans leur habitation principale, 30 % des propriétaires interrogés dans cette étude ont souscrit un crédit. Une proportion que l’on retrouve également dans les réponses de ceux qui envisagent de se lancer, puisqu’ils sont 27 % à dire qu’ils emprunteront pour mener à bien leur projet.

Le recours au crédit varie selon les régions

  • Seulement 22 % des propriétaires de l’Île-de-France ont eu recours à un crédit pour effectuer leurs travaux. Ils sont 23 % en PACA.
  • Alors que 35 % des habitants du Pays de la Loire et 34 % en Nouvelle-Aquitaine et en Bourgogne-Franche-Comté déclarent avoir souscrit un crédit pour réaliser leurs travaux.

Moins on gagne, plus on veut faire un crédit pour financer les travaux

  • 39 % des cadres supérieurs déclarent vouloir financer leurs travaux avec un crédit contre une moyenne de 27 % pour l’ensemble des CSP interrogées.
  • Pourtant, seulement 29 % des cadres ont réellement souscrit un crédit pour financer leurs travaux, soit 6 points de moins que les CSP -.
Les facteurs pris en compte pour choisir un crédit

Lorsqu’ils font appel au crédit, le niveau des taux d’intérêt est une donnée particulièrement scrutée par les propriétaires concernés. Plus de la moitié (55 %) précisent qu’il s’agit du facteur le plus important à leurs yeux. 26 % sont pour leur part principalement sensibles au montant des mensualités qu’ils auront à honorer, la durée du remboursement et le montant total empruntable n’étant respectivement cités comme indicateurs majeurs que par 10 % et 9 % des répondants.

Les facteurs de décision pour souscrire un crédit divergent en fonction des CSP

  • Les CSP + sont plus sensibles au taux d’intérêt que les autres CSP : 59 % vs 55 %.
  • Le montrant total empruntable semble être un facteur plus important pour les travailleurs indépendants (15 % vs 9,5 % sur l’ensemble des CSP), alors que le montant des mensualités ne joue un rôle de premier plan que dans 21 % des cas (vs 26 % dans l’ensemble).
  • Les professions intermédiaires et cadres moyens (7 %) attribuent, quant à eux, moins d’importance à la durée de remboursement que la moyenne des autres CSP (10 %), mettant davantage l’accent sur le montant des mensualités et sur le taux d’intérêt.
Le regroupement de crédits, solution de financement pour la réalisation des travaux

74 % des propriétaires qui ont entrepris des travaux dans leur logement connaissent le principe du regroupement de crédits. 17 % y ont d’ailleurs eu recours pour financer leurs projets.

Le regroupement de crédits : une réelle solution pour financer ses travaux

  • 1 Français sur 4 n’aurait pas pu financer ses travaux sans un regroupement de crédits.
  • 4 Français sur 10 qui ont fait un rachat de prêts auraient pu financer leurs travaux sans.

Le regroupement de crédits, une solution de financement encore méconnue

  • Près de 60 % des personnes (57 %) ayant souscrit un prêt pour effectuer leurs travaux connaissent le regroupement de crédits.
  • 63 % sont des CSP +, 60% des CSP intermédiaires et 57 % des inactifs.

Le recours au rachat de prêts pour financer des travaux dépend de sa catégorie socio-professionnelle

  • Plus d’un Français sur deux (54 %) ayant eu recours à un rachat de crédits pour ses travaux est de CSP-.
  • Pourtant, seulement 22% de cette CSP  ont eu recours à un regroupement de crédits. Ils sont 26 % chez les indépendants, et seulement 9% chez les inactifs.

Le recours au regroupement de crédits varie en fonction de la région d’habitation

  • Si l’Ile-de-France, qui rappelons-le, est la région qui a souscrit le moins de crédit pour le financement de travaux (22 % vs 30 % sur l’ensemble des régions), elle est aussi la région qui a eu le moins recours au rachat de crédits (5 %).
  • A l’inverse, la région Auvergne-Rhône-Alpes est celle qui a fait le plus appel à cette solution de financement (13 %).
Isolation thermique et DPE des logements en France

Près d’un quart des Français jugent leur logement mal isolé

Si 78 % des propriétaires et des locataires estiment que leur logement est thermiquement bien isolé, moins d’un quart (22 %) considèrent qu’il l’est très bien. 18 % des personnes interrogées font pour leur part état d’une habitation mal isolée, voire, pour 4 %, très mal isolée.

Près d’1 Français sur 2 ne connaît pas le DPE de son logement

Depuis 2006, et plus encore depuis sa refonte en 2021, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) constitue un indicateur fort de la qualité de l’isolation d’une habitation. Toutefois, à peine plus de la moitié des Français (56%) connaissent la lettre – de A pour les plus performants à G pour les passoires thermiques – associée à leur logement.

Parmi ces derniers :

  • 13 % résident dans un logement de classe A : la plus économe en énergie
  • 24 % dans un logement de classe B : très économe
  • 28 % dans un logement de classe C : relativement économe
  • 20 % dans un logement de classe D : consommation moyenne
  • 9 % dans un logement de classe E : énergivore
  • 4 % dans un logement de classe F : très énergivore
  • 2 % dans un logement de classe G : extrêmement énergivore

Ainsi, un peu plus du tiers (37 %) des personnes interrogées vivent dans une habitation considérée comme économe en énergie (A et B), et 15 % subissent d’importantes déperditions d’énergie (de E à G) en raison d’une isolation insuffisante et/ou d’appareils de chauffage peu performants. Si l’on se réfère aux 36,2 millions de logements comptabilisés par l’INSEE, Institut National  de la Statistique et des Études Économiques, en France en 2021, ce sont donc près de 5,5 millions de logements qui afficheraient un DPE défavorable.

Les CSP + connaissent mieux leur DPE que les autres CSP

  • Seulement 27 % des CSP + disent ne pas connaître leur DPE.
  • Ils sont un tiers chez les indépendants.
  • Et plus de 55 % chez les inactifs.

L’Île-de-France est en tête du podium des passoires thermiques parmi les interrogés

Logements notés avec un DPE F et G par région
L'importance du DPE aux yeux des Français

57 % des propriétaires et 51 % des locataires disent que le DPE a joué un rôle important ou très important dans leur décision d’acheter ou de louer leur logement, tandis que 17 % des premiers et 29 % des seconds indiquent que ce critère n’a pas été déterminant dans leur choix. Pour une part non négligeable des répondants – 26 % des propriétaires et 20 % des locataires, le DPE n’existait pas lorsqu’ils ont emménagé dans leur nouvelle résidence.

Les aides à la rénovation énergétique

La moitié (50 %) des propriétaires qui ont réalisé des travaux de rénovation énergétique dans leur logement ont bénéficié d’aides publiques du type MaPrimeRenov’ tandis que 31 % indiquent qu’ils n’y étaient pas éligibles. Si 7 % n’avaient pas connaissance de tels dispositifs, 12 % y ont finalement renoncé, jugeant le temps nécessaire à consacrer au dossier peu rentable par rapport au montant espéré ou parce que les démarches leur semblaient trop compliquées.

Les aides énergétiques : de grandes disparités en fonction de la CSP

  • Alors que 57 % des CSP – ont bénéficié des aides publiques pour la réalisation de leurs travaux, les CSP + ne sont que 35 %.
  • Les CSP + et les travailleurs indépendants sont les catégories socio-professionnelles qui se sont vues refuser le plus de dossiers d’aides publiques pour non éligibilité.
Refus des obtentions d'aides publiques à la rénovation énergétique pour non éligibilité par CSP
La satisfaction des Français face aux aides publiques liées à la rénovation énergétique

Les propriétaires qui ont pu accéder à ces aides témoignent dans l’ensemble d’une opinion positive. Plus de 8 sur 10 (81 %) expriment ainsi leur satisfaction quant au montant obtenu, tandis que dans des proportions approchantes, 78 % que le rapport temps investi/montant de l’aide leur a paru bénéfique et 77 % que le délai de versement s’est avéré correct. Enfin, 7 sur 10 (70 %) estiment que les démarches à effectuer pour obtenir ces aides ont été faciles.

Les CSP+ et les professions intermédiaires sont plus exigeantes concernant les aides publiques

  • 73 % des cadres intermédiaires sont satisfaits ou très satisfaits des aides publiques mises en place, contre 78 % sur l’ensemble des CSP (83 % des inactifs)
  • 10 % des CSP+ n’en sont pas du tout satisfaits contre 6% en moyenne
  • Les habitants de la région Nord-Ouest semblent les moins satisfaits (22 % vs 19 % pour l’ensemble des régions).

Si le télétravail a bouleversé la façon d’appréhender le travail en France, il a également des incidences plus ou moins marquées dans la réalisation des travaux. 53 % des propriétaires français ayant entrepris des travaux déclarent que le fait de travailler en distanciel a joué dans la réalisation de travaux dans leur logement.

Malgré quelques disparités entre les régions, les propriétaires travaillant de manière indépendante sont les plus enclins à réaliser des travaux pour leur confort de travail.

Le télétravail a joué un plus grand rôle dans la décision de réaliser des travaux chez les propriétaires installés depuis moins de 3 ans.

Auvergne- Rhône-Alpes

L'influence du télétravail sur la réalisation de travaux en région Auvergne-Rhône-Alpes
En Auvergne-Rhône-Alpes, la réalisation des travaux a été faite très majoritairement par les citadins de Lyon.

Bourgogne-Franche-Comté

L'influence du télétravail sur la réalisation de travaux en région Bourgogne-Franche-Comté
60 % des propriétaires de Bourgogne-Franche-Comté qui ont réalisé des travaux pour des raisons de télétravail sont des indépendants.

Bretagne

L'influence du télétravail sur la réalisation de travaux en Bretagne
C’est en Bretagne que l’on a réalisé le plus de travaux en raison du télétravail.

Centre Val-de-Loire

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en région Centre Val-de-Loire
Les habitants des zones rurales du Centre Val-de-Loire sont plus influencés par le télétravail dans la réalisation de travaux dans leur logement que les habitants de Tours.

Grand-Est

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en région Grand-Est
55 % des propriétaires du Grand-Est qui ont réalisé des travaux déclarent que le télétravail a été un facteur de décision.

Hauts-de-France

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux dans les Hauts-de-France
Les propriétaires d’une maison dans les Hauts-de-France sont les plus concernés par leur confort de travail.

Île-de-France

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en Île-de-France
90 % des propriétaires d’Île-de-France ayant réalisé des travaux sont des indépendants.

Normandie

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en Normandie
57 % des propriétaires en Normandie ont réalisé des travaux en raison du télétravail, juste derrière la Bretagne.

Nouvelle-Aquitaine

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en Nouvelle-Aquitaine
La Nouvelle-Aquitaine est la région de France où les propriétaires ont été les moins influencés par le télétravail pour réaliser leurs travaux.

Occitanie

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en Occitanie
Le confort dans le travail est important pour 80 % des 18-24 ans de la région Occitanie.

Provence-Alpes-Côte d’Azur

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en région Provence-Alpes-Côte d'Azur
54 % des propriétaires en PACA ont réalisé des travaux en raison du télétravail.

Pays de la Loire

L'influence du télétravail dans la réalisation des travaux en Pays de la-Loire
Un peu plus d’un propriétaire sur deux dans le Pays de la Loire ayant réalisé des travaux travaille de manière indépendante.

Étude réalisée par questionnaire autoadministré du 5 au 11 avril 2024 par Selvitys pour Ymanci.fr et FLASHS auprès d’un panel de 7 600 personnes (dont 4 567 propriétaires et 3 033 locataires) âgées de plus de 18 ans, représentatif de la population française.

Retrouvez également l’étude IFOP-YMANCI de novembre 2023 sur le pouvoir d’achat des français à l’approche des fêtes de fin d’année.