Les questions souvent posées
sur l’assurance de prêt

L’âge a-t-il un impact sur l’assurance de prêt immobilier ?

Oui, l’âge a un impact significatif sur l’assurance de prêt immobilier. Il n’y a pas de limite d’âge pour l’obtention d’un crédit. Il est possible de souscrire un emprunt à 65 ans, voire à 70 ans. Cependant, un âge supérieur à 60 ans est considéré comme un facteur de risque supplémentaire par les assurances. L’âge de l’emprunteur fait partie des critères pris en compte pour fixer le montant de la cotisation d’une assurance de prêt immobilier. Plus l’assuré est âgé, plus la cotisation sera élevée. 

L’âge n’est pas le seul critère pris en compte dans le coût de l’assurance emprunteur. Votre état de santé, votre métier et bien d’autres éléments déterminent également le taux d’assurance qui vous sera proposé.

Lorsque vous souscrivez une assurance de prêt, la compagnie d’assurance vous pose un certain nombre de questions concernant votre situation personnelle et professionnelle.

Elle vous interroge notamment sur votre état de santé et vos éventuels antécédents médicaux. Vos réponses lui permettent d’établir votre profil assuré et d’évaluer votre risque santé. On comprend aisément qu’un état fragile de santé suppose un risque plus élevé d’arrêt de travail impliquant des difficultés à honorer les mensualités de prêt. Ainsi par effet domino l’assurance augmente la probabilité de prendre en charge le remboursement du prêt à la place de l’assuré.

Pour évaluer votre profil santé, il vous sera demandé de remplir un questionnaire médical de santé.

Depuis 2022, grâce à la loi Lemoine, ce questionnaire n’est plus obligatoire si le montant du prêt est inférieur ou égal à 200 000 € par assuré et si son remboursement intervient avant les 60 ans des emprunteurs.  

Si votre âge peut avoir un impact sur votre contrat d’assurance, et plus précisément sur son coût, votre profession sera également examinée à la loupe par votre futur assureur.

De manière générale, la compagnie d’assurance va mesurer le risque qu’elle prend en vous garantissant la prise en charge du remboursement de vos mensualités si un événement, tel que le décès, une maladie ou un accident, devait intervenir. Ainsi plus le risque de vous assurer est élevé, autrement dit plus la probabilité pour qu’un événement malheureux se produise est forte, plus votre compagnie d’assurance va couvrir son propre risque en vous faisant payer plus cher la prime d’assurance.

Une compagnie d’assurance, par essence, prend plus de risque à vous assurer si vous exercez un métier qui manie des armes à feu, plutôt que si vous exercez un métier de comptable. La probabilité que vous vous blessiez lors de l’exercice de vos fonctions de force de l’ordre est plus élevée que si vous êtes derrière un bureau.

On parle alors de métier à risques. Pompier, couvreur, convoyeur de fonds, sont des métiers dits à risques et jouent un rôle important dans la détermination du coût de votre assurance.

Sans parler de métier à risques, le simple fait d’être embauché en CDI (contrat à durée indéterminée) est plus rassurant pour l’assureur que si vous êtes intermittent du spectacle ou tout simplement à votre compte. Dans ce cas, vos revenus n’étant pas considérés comme stables et réguliers, la compagnie d’assurance pourra répercuter le risque qu’elle prend à vous assurer en vous faisant payer une cotisation plus chère.

Comme pour la profession, la pratique d’un sport impacte votre contrat d’assurance et son coût.

Si vous pratiquez un sport à risque, votre assureur augmente la probabilité de rembourser votre prêt à votre place, puisque de facto la probabilité qu’un accident survienne et vous contraigne à ne plus pouvoir travailler et donc à voir vos revenus baisser est plus forte.

On comprend alors pourquoi lorsqu’un sport à risque est pratiqué, comme l’escalade, le saut en parachute ou la plongée sous-marine…, le coût de l’assurance sera plus élevé ; l’assureur se couvrant ainsi de la probabilité d’un accident plus forte.

La pratique de l’escalade augmentant votre prime d’assurance, pourquoi donc devoir la déclarer ? Une question légitime, à laquelle nous souhaitons apporter des réponses.

Premièrement, parce qu’une fausse déclaration à l’assurance peut être dommageable pour vous.

En cas de fausse déclaration ou d’omission, une compagnie d’assurance est en droit de résilier votre contrat. Vous n’êtes plus assuré, et donc plus protégé contre les risques de décès, maladie et accident, et ce quelle que soit l’origine de l’incident déclaré, accident d’escalade ou accident de la route. Les cotisations mensuelles déjà payées ne vous seront bien évidemment pas remboursées.

Deuxièmement, parce qu’en cas de blessure lors d’un entraînement à l’escalade, votre assurance sera en droit de ne pas vous indemniser ou de ne pas prendre en charge le remboursement de votre prêt le temps de votre convalescence.

En fonction de votre contrat, de ses modalités et des conditions auxquelles vous avez adhéré, le remboursement n’est tout de même pas exclu. Toutefois, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous conseillons de déclarer tout sport à risque et tout problème de santé.