Chute libre des prix de l’immobilier dans certaines villes de France

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Publié le , mis à jour le par Juliette Hisler - Copywriter finance et assurance

Depuis déjà quelques mois, le marché de l’immobilier est en berne sur l’Hexagone, et continue à faire grise mine avec une baisse généralisée des prix sur le mois de septembre 2023. Une situation qui s’explique par la hausse des taux d’intérêt et les transactions immobilières qui peinent à décoller.

Certaines grandes villes sont plus touchées que d’autres. Zoom sur la carte de France.

Ces grandes villes qui voient le prix de leur immobilier chuter

Si depuis le début de l’année 2023, la baisse des prix est relativement contenue, puisqu’elle se limite à 0,6% sur tout le territoire, elle devrait s’accentuer dans les prochains mois. Les prix immobiliers devraient en effet chuter de 1 à 2% d’ici la fin 2023 et atteindre une baisse plus importante de 4% en 2024.

Certaines grandes villes de France montrent déjà des signes de faiblesse et sont plus touchées que d’autres. C’est le cas de Paris, qui enregistre une baisse du prix de l’immobilier d’en moyenne 5% sur les douze derniers mois, touchant tous les arrondissements de la capitale excepté le 6e.

Lyon et Bordeaux suivent cette même tendance baissière, avec une chute d’environ 8,5% sur un an ! Toutefois, pas de panique pour les investisseurs des régions lyonnaises et bordelaises. Après avoir connu entre 2015 et 2021 une hausse exceptionnelle de près de 50% des prix immobiliers, ces deux métropoles restent encore parmi les plus chères de France.

La baisse généralisée des prix s’explique par la remontée des taux d’intérêt et la situation sur le marché du crédit. Les prix, qui sont déjà élevés par rapport à la capacité de financement des ménages, devraient continuer de s’ajuster lentement à la hausse des taux.

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La hausse des taux qui se poursuit

Les taux d’intérêt poursuivent leur augmentation en octobre.

Après avoir passé le seuil des 5% cet été, le taux d’usure frôle désormais les 6% en ce début de mois d’octobre, augmentant de facto les taux d’intérêt des crédits immobiliers pour les particuliers qui veulent investir dans la pierre.

Une mesure contrebalancée, puisqu’elle augmente le coût du crédit pour les acquéreurs certes, mais elle permet de débloquer des dossiers en attente de financement et de finaliser des transactions immobilières.

Une baisse des ventes immobilières historique

En juin dernier, Loïc Cantin, Président de La FNAIM, avait déclaré que le secteur connaissait sa deuxième plus forte baisse des transactions immobilières depuis 1967.

Selon le président de la FNAIM, le marché devrait connaître un atterrissage des volumes en 2023 avec 950 000 transactions réalisées, soit 15% de baisse par rapport à 2022.