Crédit immobilier : existe-t-il une inégalité entre les hommes et les femmes ?

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Publié le , mis à jour le par Florence Carpentier - Journaliste de la presse écrite

Les femmes seules, voulant avoir accès à un prêt pour financer l’achat d’un bien immobilier, partiront-elles avec les mêmes chances que les hommes lorsqu’elles présenteront leur dossier à un établissement prêteur ? La question est tout à fait légitime. Il semblerait que les femmes seules risquent effectivement d’éprouver plus de difficultés à emprunter que les hommes seuls. Il semblerait aussi qu’elles doivent parfois se résoudre à accepter un prêt moins élevé, plus long dans la durée. Il semblerait enfin qu’elles soient même obligées de revoir leurs prétentions à la baisse en ce qui concerne le choix de leur bien immobilier : superficie plus petite, moins bien desservi par les transports, éloignement de certaines commodités comme les écoles, les commerces…

Alors pourquoi les intéressées seules ne partent-elles pas sur le même pied d’égalité que les messieurs ? Est-ce à cause de ce cliché tenace qui nous poursuit depuis plusieurs générations ? Que celui qui n’a jamais entendu dire qu’une femme était, en effet, dépensière, lève le doigt ! Rassurez-vous, mesdames, ce cliché n’est plus un motif de refus de nos jours. Alors l’univers de l’immobilier aurait-il des attitudes sexistes ? Là encore, le sexisme n’entre pas en ligne de compte. La raison est la suivante : au XXIe siècle, en France, les femmes sont sanctionnées par les inégalités qui existent au sein de nos institutions gouvernementales, entrepreneuriales et sociétales. Voilà pourquoi, le secteur de l’immobilier n’échappe pas aux inégalités entre les hommes et les femmes.

Dans cet article, nous allons détailler les raisons qui peuvent vous pénaliser quand vous voulez vous lancer dans l’accession à la propriété. Mesdames, Ymanci va également vous donner quelques astuces pour mettre toutes les chances de votre côté.

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Pourquoi des femmes seules auraient-elles moins de chance d’obtenir un crédit immobilier que des hommes seuls ?

Aujourd’hui, en France, certaines candidates au crédit peuvent accéder à la propriété car elles ne sont pas concernées par les inégalités entre les hommes et les femmes. En effet, elles œuvrent dans des entreprises qui font évoluer les mentalités. Elles occupent des postes de direction, ont un statut de cadre en contrat à durée indéterminée (CDI), affichent les mêmes salaires que ces messieurs, et sont par conséquent à l’aise financièrement.

En revanche, d’autres, qui veulent aussi devenir propriétaires de leur logement, vont peiner à obtenir un financement à cause des inégalités en matière d’emploi. Pour répondre à notre question posée ci-dessus, les inégalités sont multiples.

Les inégalités en matière d’emploi

Certaines femmes ne connaissent pas les inégalités dans leur emploi. Elles peuvent donc s’enorgueillir de lutter à armes égales avec les hommes : même poste, même reconnaissance. Cependant, il faut reconnaître que ce profil est encore atypique. Beaucoup de femmes rencontrent des difficultés à décrocher des postes de cadre, voire à signer des contrats à durée indéterminée. Des statuts qui séduisent, rappelons-le, les banques ou les organismes prêteurs. Pourquoi peinent-elles à se faire une place au soleil dans le monde de l’entreprise ? Le 8 mars 2023, un sondage exclusif TF1 répondait à cette question en dévoilant un baromètre sur l’égalité des chances entre les femmes et les hommes dans le milieu de l’entreprise. Et le résultat est le suivant. 50 % des femmes pensent que le fait d’être une femme « est un frein à leur évolution professionnelle » contre 21 % de ces messieurs. Pour nous, mesdames, les principaux obstacles qui nous empêchent de réussir ont un rapport avec :

  • Le manque d’opportunité d’évolution (30 %),
  • Le manque de confiance en soi (28 %),
  • Les contraintes et les responsabilités familiales (21 %).
  • La hiérarchie (19 %).

73 % des Français pensent aussi que les femmes sont obligées d’en faire plus que les hommes pour que leur travail soit reconnu (82 % contre 65 %). 76 % de Français jugent que les femmes doivent travailler plus dur que les hommes pour arriver à un stade comparable (85 % contre 66 %).

Concernant le statut professionnel des femmes dans le milieu de l’entreprise, l’Insee publiait en 2020 qu’elles étaient plus souvent à temps partiel que les hommes. Beaucoup en devenant mères doivent en effet jongler entre leur emploi et leur vie privée. Ce jonglage les oblige à morceler leurs journées de travail en optant pour un temps partiel ou les amène à mettre leur carrière entre parenthèses, pour s’occuper des enfants. Par conséquent, là aussi, elles peuvent être dans l’incapacité de monter un dossier car elles n’ont pas réussi à économiser.

Bon à savoir : comme les hommes, les femmes, occupant un poste de fonctionnaire ou de salariée avec un contrat à durée indéterminée, ont plus de chance de souscrire un prêt pour devenir propriétaire. Les profils, qui peuvent être avantagés, sont donc les suivants :

  • Un contrat à durée indéterminée, plus connu sous l’acronyme CDI,
  • Un statut de fonctionnaire qui, grâce à la sécurité de l’emploi, est une garantie pour la banque ou l’organisme de prêt.
  • Un statut de retraitée.

Les inégalités surtout d’ordre salarial

Forcément, l’inégalité concernant le statut professionnel (cadre, employée, contrat à durée déterminée, contrat à durée indéterminée, emploi à plein temps…) a une relation de cause à effet avec l’inégalité d’ordre salarial. De nos jours, la formule « à travail égal, salaire égal » est loin de faire encore l’unanimité dans le monde de l’entreprise. La gent féminine, qui occupe les mêmes fonctions que les hommes et qui abat les mêmes tâches, ne bénéficiera pas des mêmes salaires que son collègue masculin.

Les chiffres d’Eurostat parlent d’eux-mêmes. Les femmes touchaient en 2020 un salaire horaire inférieur de 15,8 % à celui des hommes pour le même poste. Dans ce cas de figure, l’intéressée seule sera peut-être confrontée à des taux de crédit plus élevés, à des périodes de remboursement plus longues, et devra présenter des garanties solides généralement requises par les banques ou les organismes de prêt pour accéder à un crédit immobilier.

Deux raisons, au moins, pourraient contrarier les projets immobiliers d’une candidate qui voudrait accéder à la propriété seule :

  • L’absence d’un apport personnel,
  • La capacité d’emprunt.

Pour la première, nous ne tournerons pas autour du pot. Il est préférable de ne pas venir les mains vides et d’avoir par conséquent un apport personnel fortement recommandé par une banque ou un organisme de prêt. Cette somme d’argent, qui peut provenir des économies de l’emprunteur, d’un héritage, d’une donation ou encore d’indemnités de licenciement, est effectivement rassurante pour les organismes prêteurs. Pourquoi ? Parce qu’elle peut notamment couvrir les frais annexes de l’emprunt immobilier : frais de notaire et de garantie… Elle prouve aussi que l’emprunteuse seule est capable d’épargner et que son compte bancaire n’est pas dans le rouge.

Qu’en est-il des femmes seules qui doivent corseter leur budget pour boucler leurs fins de mois ? Certes, cette action va leur éviter d’accumuler les découverts bancaires. En revanche, elles seront dans l’incapacité de placer de l’argent pour se constituer un pécule.

Dans ce cas de figure, l’obtention d’un financement en vue d’accéder à la propriété seule et sans apport n’est pas impossible, mais reste très compliquée. Pour contrebalancer l’absence d’un apport personnel, l’emprunteuse seule ne devra pas dépasser le taux d’endettement. Elle devra par conséquent produire une situation financière saine si elle veut obtenir le feu vert de l’organisme prêteur concernant son prêt immobilier. Comme nous l’écrivions précédemment, elle devra sûrement revoir ses prétentions à la baisse concernant le choix de son nouveau logement.

Bon à savoir : il semblerait que les femmes seules, qui veulent accéder à la propriété, doivent prendre leur mal en patience. Là aussi, le fait de devenir propriétaire d’un bien en France peut prendre plus de temps à une femme qu’à un homme. Heureusement que nous vivons plus longtemps que ces messieurs !

La seconde concerne l’un des points cruciaux pour une banque ou un organisme de prêt : la capacité d’emprunt, qui désigne non seulement le montant maximum des mensualités qu’une personne va rembourser, mais aussi la durée du prêt immobilier.

Son calcul se base sur la situation financière de l’emprunteuse. Comment ça ? Il va prendre en considération ses rémunérations de préférence stables et régulières mais aussi ses charges comme les loyers, les crédits à la consommation en cours, les assurances, les impôts et cetera. Il faut aussi savoir que la capacité d’emprunt s’appuie sur les variables suivantes :

  • Le taux d’endettement doit être, dans la plupart des cas, inférieur à 35 % des revenus, assurance emprunteur comprise. Il est fixé par le Haut conseil de stabilité financière. Il permet à la banque ou à l’organisme de prêt de s’assurer que l’emprunteuse n’accumule pas les dettes en fonction de ses moyens.
  • Le reste à vivre permet à l’emprunteuse de préserver un niveau de vie correct dès qu’elle s’est acquittée du paiement de ses charges. Si le reste à vivre, qui englobe l’alimentation, les loisirs, les transports, la téléphonie, les activités sportives pour les enfants ou encore l’habillement…, est insuffisant, le prêteur refusera le financement du crédit.

Bon à savoir : il ne faut pas oublier le saut de charges qui représente la différence entre les mensualités futures de son emprunt immobilier et le montant de son loyer en cours.

Si la capacité d’emprunt n’est pas optimale, les conditions de remboursement risquent d’être plus strictes et elles se verront sur :

  • Le montant du crédit qui sera moins conséquent que prévu.
  • La durée du crédit immobilier qui sera plus longue.
  • Les taux d’intérêt qui seront plus élevés.
  • L’obtention d’un prêt en France qui prendra plus de temps que pour un homme.

Les inégalités concernant la situation familiale

Les différences de revenus entre les hommes et les femmes, qui souhaitent devenir propriétaires de leur logement, peuvent entraîner des conséquences sur leur capacité à obtenir un financement. Mais il y a un troisième aspect qui peut empêcher la gent féminine d’emprunter seule pour devenir propriétaire : sa situation familiale.

Le fait qu’elle soit célibataire, veuve ou divorcée, avec ou sans enfants n’aura pas les mêmes conséquences lorsqu’elle poussera la porte d’une banque ou d’un organisme prêteur avec sa demande de prêt immobilier sous le bras. Cet aspect sera à prendre en considération pour que le dossier coche le plus de cases qui sont généralement requises par un établissement prêteur. En effet, le degré de difficulté pour accéder à la propriété ne sera pas le même en fonction de son profil.

Le prêteur sera séduit par un profil de femme célibataire, sans enfants, avec un CDI en poche et un apport personnel. En revanche, le prêteur pourrait rechigner à accorder un emprunt immobilier à une femme qui a obtenu la garde de ses enfants après la séparation. Pourquoi ? Parce que nous savons tous que les enfants plombent un budget. En devenant une famille monoparentale, il y a de fortes chances que les fins de mois s’annoncent plus compliquées. Et cette réalité risque de faire exploser le taux d’endettement, de menacer le reste à vivre, de compromettre par conséquent la demande de prêt.

D’ailleurs, si une candidate à un crédit est divorcée et que son ex-époux lui verse une pension alimentaire pour le ou les enfants, elle doit savoir que le prêteur risque de l’intégrer dans son calcul si elle est régulièrement versée et qu’elle couvre la durée du prêt immobilier. L’âge des enfants est en effet déterminant. Plus les enfants sont jeunes et plus le montant de la pension alimentaire versée après la séparation risque effectivement d’être intégrée dans le calcul.

Prenons un exemple tout simple : l’unique enfant vient d’avoir un an et le remboursement des mensualités court sur quinze ans. À la fin de l’emprunt, l’enfant n’aura pas encore atteint l’âge de la majorité. Cette pension alimentaire, étant versée pendant la totalité de la durée de l’emprunt immobilier, sera donc prise en compte par le prêteur et aura évidemment une incidence sur le taux d’endettement, le reste à vivre.

Outre la pension alimentaire pour les enfants et les allocations familiales, il faut savoir que la prestation compensatoire, qui n’a aucun rapport avec l’âge des enfants et qui est directement versée par l’ancien conjoint en cas de séparation, est considérée comme un revenu. En France, il entrera par conséquent dans les calculs. Il faut préciser que certains établissements prêteurs peuvent ne pas tenir compte des pensions alimentaires et des allocations versées par la Caisse d’allocations familiales (CAF). Chaque prêteur possède effectivement ses propres critères d’analyse.

Bon à savoir : si vous étiez propriétaire d’un appartement ou d’une maison, vous pouvez racheter la part de votre époux en cas de séparation. Cette opération s’appelle un rachat de soulte. Vous garderez ainsi le bien immobilier, parfois à un prix plus bas que celui du marché.

Les inégalités concernant l’assurance emprunteur

Une particulière, qui veut emprunter, devra prendre une assurance emprunteur. Sachez qu’elle n’est pas obligatoire. En revanche, la banque ou l’organisme de prêt la réclamera systématiquement, surtout si la somme nécessaire à l’achat de la résidence principale est conséquente et qu’elle vous engage sur de longues années.

Concernant l’assurance emprunteur, il semblerait, là aussi, que les taux ne soient plus aussi intéressants pour les femmes que ceux délivrés avant la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

Explication ! Avant 2012, le coût d’une assurance emprunteur pour les femmes était plus faible par rapport aux hommes en raison de leur espérance de vie plus longue et de leur profil jugé moins à risque. Ensuite, la CJUE a décidé d’interdire aux assureurs de pratiquer des tarifs en fonction du sexe de l’assuré. Et cette décision n’a pas eu l’effet escompté concernant les assurances de prêt puisque les femmes ont perdu cet avantage tarifaire.

Bon à savoir : si vous empruntez seule, la quotité d’assurance minimum exigée sera de 100 %. Ainsi, la totalité de votre emprunt sera couverte. Vous n’aurez rien à rembourser en cas de perte d’emploi, d’invalidité, d’interruption de travail, et cetera puisque l’assureur prendra en charge vos mensualités.

Les inégalités au niveau des connaissances financières et immobilières

Il semblerait aussi que les candidates à un emprunt aient moins de connaissances dans le milieu des finances et dans l’univers de l’immobilier. Par conséquent, elles partent moins confiantes dès qu’il s’agit de prendre des décisions d’investissement. Cette ignorance les pénalise en les empêchant d’accéder à la propriété et en les privant d’une source de placement et de stabilité économique.

Qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, les établissements prêteurs doivent appliquer des critères stricts pour accorder un emprunt surtout sur le long terme. Ils savent que l’accession à la propriété comporte des risques financiers. Ils doivent non seulement se couvrir mais aussi vous protéger. Comment ? En éloignant le risque de surendettement et en s’assurant que vous soyez capable de vous acquitter d’un emprunt en cas d’un changement de situation au niveau professionnel, budgétaire, familial.

Quels sont les recours pour une femme seule si son prêt immobilier est refusé ?

Des inégalités concernant l’accession à la propriété subsistent bel et bien entre les deux sexes.

Si les femmes veulent devenir propriétaires d’une résidence principale et se constituer, pourquoi pas, un patrimoine, cette question devrait les interpeller. : comment faire si votre dossier ne convainc pas les prêteurs et que leur refus vous empêche de devenir propriétaires de votre logement ? La première chose est de ne pas vous laisser abattre et de rester positive. Et après ? Est-ce qu’il existe des moyens pour atténuer les inégalités ?

Vous pouvez prendre rendez-vous avec d’autres banques, d’autres organismes prêteurs

Nous vous suggérons de consulter plusieurs prêteurs. Vous mettrez peut-être la main sur l’offre de financement qui convient à votre statut professionnel, salarial et familial. Nous vous rappelons effectivement que chaque prêteur possède ses propres critères pour accepter ou rejeter un dossier, mais ceux qui reviennent régulièrement sont :

  • Les découverts bancaires réguliers,
  • L’inscription au fichier national des incidents de remboursement des crédits (FICP),
  • Le taux d’endettement trop élevé,
  • L’absence d’apport personnel,
  • Les revenus irréguliers,
  • L’assurance emprunteur refusée,

Vous pouvez reporter de quelques mois votre projet de devenir propriétaire pour préparer un nouveau dossier propre

Dans sa globalité, un dossier propre affiche un taux d’endettement raisonnable, des salaires réguliers, une situation professionnelle stable et n’affiche aucun découvert bancaire.

Vous pouvez faire appel à un garant en situation stable

Ce dernier peut faire partie de votre famille ou d’un organisme de cautionnement. S’il s’agit d’un proche, il faut qu’il soit en CDI ou qu’il travaille dans la fonction publique, qu’il possède des ressources financières stables et pérennes. En effet, il se portera caution et devra être en mesure de rembourser vos mensualités d’emprunt si vous ne parvenez plus à les assumer.

Vous pouvez revoir votre plan de financement

Comment ? En rallongeant la durée du remboursement, en revoyant votre prétention concernant par exemple la superficie de votre logement, en assainissant vos comptes.

Vous pouvez voir si vous ne pouvez pas bénéficier d’un prêt aidé

Les femmes, ayant des rémunérations inférieures à celles de ces messieurs, sont moins enclines à pouvoir épargner pour se lancer dans l’achat d’un bien immobilier. Cependant, il existe des prêts qui peuvent vous donner un coup de pouce pour accéder à la propriété et modifier par conséquent la donne.

  • Le prêt action logement accessible aux salariés du privé.
  • Le prêt accession sociale qui permet aux personnes aux revenus modestes de financer l’achat d’une résidence principale. Les frais de notaire sont réduits. Quant aux taux d’intérêt et aux frais de dossier, ils sont plafonnés.
  • Le prêt à taux zéro qui permet aux primo-accédants de souscrire un crédit sans intérêt pour acheter une résidence principale.

Concernant l’achat d’un bien immobilier, l’emprunteuse peut éventuellement s’appuyer sur des prêts aidés qui peuvent entrer dans le calcul de l’apport personnel comme le prêt à taux zéro, connu sous l’acronyme PTZ, le prêt action logement ou encore le prêt épargne logement.

Vous pouvez faire jouer la concurrence

Comment ? En souscrivant une assurance emprunteur auprès d’un assureur qui n’est pas votre banque. Si vous êtes primo-accédante, vous ne le savez peut-être pas, mais vous n’êtes plus obligée de souscrire l’assurance de votre banque.

Lors d’un crédit immobilier, la délégation d’assurance, c’est son nom, permet à l’emprunteuse de faire des démarches auprès d’un autre assureur pour négocier une couverture adaptée à son projet, à ses besoins et pour faire des économies.

Vous pouvez faire appel à un courtier

En dépit de votre opiniâtreté, vous craignez que ces démarches ne soient trop fastidieuses. Vous craignez que le temps ne vous manque. En tant que mère célibataire, par exemple, vous devez gérer votre emploi, vos enfants, les courses, les devoirs, les activités extrascolaires…

Ymanci peut vous venir en aide. Un de nos courtiers mettra toutes les chances de votre côté en entreprenant les démarches nécessaires à votre place. Grâce à son expertise et à son réseau de partenaires, le courtier est notamment capable :

  • D’analyser vos besoins, de vous conseiller, de vous guider notamment dans vos démarches administratives et de constituer un dossier en béton,
  • De présenter votre dossier à plusieurs établissements financiers et de les convaincre de vous faire confiance en vous accordant un financement,
  • De comparer puis de négocier le meilleur taux de crédit en fonction de vos besoins, de votre projet, de votre profil.

Comme vous pouvez le voir, votre désir de souscrire un crédit immobilier n’est pas forcément voué à l’échec. Difficile ne veut pas dire impossible. Courage !

Les outils d’Ymanci pour vous guider

Comme nous l’avons stipulé tout au long de cet article, le profil idéal pour une candidate au crédit, qui veut se lancer seule, ressemblerait étrangement à celui-ci :

  • Un contrat de travail à durée indéterminée, CDI, ou un statut de fonctionnaire.
  • Un taux d’endettement inférieur au seuil autorisé.
  • Un dossier solide. Vos comptes ne doivent pas être dans le rouge et vos dettes doivent être absentes ou acquittées.
  • Un apport personnel suffisant.

Rassurez-vous, si vous ne possédez pas tout à fait ce profil, vous n’êtes pas une cause perdue. Ymanci ne fermera aucune porte, ne fera aucune différence et mettra tout en œuvre pour vous aider à obtenir un financement, pour vous permettre d’accéder à la propriété. Pour vous prouver que nous ne parlons pas en l’air, notre première action est de mettre à votre disposition nos outils si vous voulez par exemple :

  • Simuler votre emprunt pour trouver le crédit immobilier le mieux adapté à vos besoins,
  • Calculer votre mensualité de prêt immobilier,
  • Faire une estimation précise et complète de votre capacité d’achat,
  • Trouver un contrat d’assurance emprunteur au meilleur prix,
  • Analyser les contrats de l’assurance emprunteur avant de choisir celui qui se calquera le mieux sur votre situation.

Si le monde de l’immobilier, du crédit, de l’assurance emprunteur vous est totalement inconnu, Ymanci met aussi à votre disposition :

  • Son lexique pour vous permettre de vous familiariser avec les mots et/ou les termes liés à ces opérations financières qui peuvent paraître rébarbatifs.

En conclusion, l’acquisition d’un bien immobilier est un moyen de se loger, mais aussi de se constituer un patrimoine en vue de la retraite. Alors ne perdez pas espoir, mesdames. Selon une étude de l’Insee, en 2019, 57,1 % des femmes âgées de 25 à 54 ans étaient propriétaires de leur résidence principale, contre 69,3 % des hommes. La parité n’est pas encore atteinte. Cependant, il semblerait que ces inégalités tendent à se résorber.