Financer des études en 2024 : rachat de crédits et autres solutions  

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Publié le , mis à jour le par Florence Carpentier - Journaliste de la presse écrite

Au cours des prochains mois, les salons et les journées portes ouvertes dédiés aux étudiants vont se multiplier à Paris, mais aussi dans toute la France : Lyon, Montpellier, Toulouse, Amiens, Lille, Strasbourg… Ces salons et ces journées portes ouvertes sont des lieux incontournables pour les étudiants qui sont encore dans l’expectative quant à leur avenir, mais aussi pour ceux qui ont toujours su répondre à la question de mamie Édith : qu’est-ce que tu feras quand tu seras grand ? Ces réunions permettent en effet de récolter des informations sur les débouchés, sur les conditions d’admission mais aussi de financement. Bref, ils leur permettent de se préparer à une orientation post-baccalauréat.

Concernant certaines études et écoles, le financement des études supérieures risque de s’élever à plusieurs milliers d’euros compte tenu des frais d’inscription, mais aussi des frais annexes tels que le logement dans un bien locatif, les transports, l’alimentaire, l’habillement, les fournitures scolaires et la liste n’est pas exhaustive.

Imaginons un instant que votre enfant, nous l’appellerons Juliette, décroche son baccalauréat avec mention très bien. Imaginons un instant qu’elle souhaite poursuivre des études supérieures en Institut d’études politiques (IEP). Imaginons un instant qu’elle veuille étudier ailleurs qu’à Clermont-Ferrand, là où elle vit avec sa famille. Des projets ambitieux qui soulèvent une question de taille : comment peut-elle financer ses études en 2024 ? Est-il possible d’anticiper ces futures dépenses plus ou moins onéreuses ? Existe-t-il des solutions quand ce projet n’a pas été, au préalable, pensé par les parents ?

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Quelles sont les solutions pour financer les études ?  

L’étudiant peut jouer au loto ? Cependant, les chances de décrocher le jackpot sont infimes : une chance sur près de 20 millions selon des mathématiciens. L’étudiant peut aussi sortir de la cuisse de Jupiter. Plus sérieusement, s’il ne gagne pas au loto ou s’il n’est pas issu d’un milieu aisé, un étudiant, en 2024, est-il en mesure de financer les études dites supérieures. Il existe un éventail de solutions. En voici quelques-unes :

L’alternance

Tous les cursus et les parcours de formation ne proposent pas cette solution de financement. Rappelons que l’alternance permet d’étudier et d’être salarié en même temps.

Le job étudiant

Cette solution peut être valorisante mais aussi désavantager l’étudiant. Surtout si ce dernier n’est pas organisé, méticuleux. Il doit effectivement trouver un équilibre entre sa vie estudiantine et son activité professionnelle. S’il y parvient, cette expérience peut néanmoins être gratifiante puisqu’il aura réussi à financer une partie ou la totalité de ses études grâce à son opiniâtreté.

Ils ne sont pas tous rémunérés. En plus, l’étudiant n’aura pas le statut de salarié mais de stagiaire. Ses missions doivent passer par une convention de stage.

Une bourse

Cette solution est destinée aux étudiants de moins de 28 ans. Les bourses sont généralement calculées en se basant sur certains paramètres tels que les ressources des parents, la composition du foyer (nombre d’enfants scolarisés), la distance géographique par rapport au logement. Elles sont versées tous les mois. Un étudiant bénéficiant d’une bourse est prioritaire pour l’attribution de logements destinés aux étudiants. Il ne paiera pas de frais d’inscription.

Le prêt étudiant garanti par l’État

Ce prêt peut être une alternative si l’étudiant a besoin d’une somme plus conséquente, si ses parents ne sont pas en mesure de se porter garants. Avec cette solution, l’État se porte garant sans conditions de ressources, sans caution, et si le montant est limité à 20 000 €. Pour cette méthode, il faut savoir que les écoles sont souvent en partenariat avec des organismes prêteurs et que les taux sont plutôt bas.

Bon à savoir

Une cagnotte ou un financement participatif

Plusieurs personnes contribuent à financer un projet, dans ce cas… les études.

Le crowdlending 

L’étudiant présente son projet d’études à de potentiels financeurs qui acceptent ou refusent de le financer. Comme pour un emprunt bancaire, l’étudiant doit se renseigner sur le taux de remboursement.

Une épargne dédiée à financer les études 

Grâce à un plan épargne logement (PEL), une assurance vie ou encore un livret d’épargne, les parents ont pu anticiper et épargner en prévision de cette étape importante pour leur enfant.

Le prêt affecté

Le prêt affecté est un crédit à la consommation. Son usage ne servira qu’à financer la vie estudiantine de l’étudiant. S’il choisit cette solution, il devra fournir une caution provenant en règle générale des parents.

Le crédit à la consommation non affecté

Contrairement au prêt affecté, cet emprunt, qui peut être au nom de l’étudiant, mais aussi des parents, offre plus de liberté quant à son utilisation. Les taux d’intérêt sont, en revanche, moins intéressants que pour les prêts étudiants affectés. Quant au remboursement, il prend effet dès que l’emprunteur l’a contracté.

Financer les études : et le rachat de crédits dans tout ça ?

Des solutions, il en existe, comme nous pouvons le voir. À titre personnel, notre étudiante, Juliette, peut néanmoins rencontrer des difficultés pour financer ses études. Que se passe-t-il si elle ne peut pas bénéficier des solutions financières citées ci-dessus ? Que se passe-t-il si les parents n’ont pas réussi à épargner et qu’ils sont par conséquent dans l’incapacité de payer les études de leur enfant ? Il y a encore une possibilité : le rachat de crédits. Les parents de Juliette, en possession déjà d’un prêt immobilier et de deux crédits à la consommation en cours, peuvent se rabattre sur ce montage financier et régler ainsi cette question de financement.

Le rachat de crédits est effectivement possible et peut même s’avérer une solution intéressante pour des particuliers qui ont déjà des crédits à la consommation et/ou un prêt immobilier mais aussi des dettes fiscales. Il permet de les regrouper totalement ou partiellement en un seul emprunt.

Financer les études de son enfant : les avantages du rachat de crédits

Aussi appelée regroupement de crédits, cette opération financière permet d’avoir un seul emprunt soumis à un taux d’intérêt unique. Ainsi, les parents de Juliette vont se retrouver avec :

  • Des mensualités dont le montant sera adapté à leur capacité de remboursement. L’allongement de la durée de remboursement de ce crédit désormais unique peut effectivement réduire les échéances mensuelles jusqu’à 60 % *.
  • Un budget plus facile à gérer.
  • Une diminution du taux d’endettement.
  • Un reste à vivre confortable.
  • Et pourquoi pas une trésorerie supplémentaire dont le remboursement figurera dans le prêt unique.

La diminution des mensualités de ce crédit unique peut entraîner l’allongement de la durée du remboursement. Il est donc nécessaire de trouver le juste équilibre entre la nouvelle mensualité du prêt et le coût de celui-ci.

Rachat de crédits pour financer les études : comment faire en cas de refus ?

Le rachat de crédits est valable pour beaucoup de profils. Cependant, il est possible que les établissements prêteurs rejettent le dossier. Sachez qu’il existe là aussi des solutions pour retourner la situation à son avantage.

Ymanci est à votre disposition 

Dès que Juliette et ses parents auront déterminé le montant indispensable pour financer les études, ils peuvent utiliser nos outils de simulation gratuits et sans engagement. Et comme certaines de ces démarches peuvent être fastidieuses, ils peuvent aussi faire appel à un courtier Ymanci qui les orientera entre autres vers les offres les plus adaptées à leur situation et à leur projet.