Investir dans l’immobilier locatif en 2024 : nos conseils pour les jeunes investisseurs
Depuis que vous travaillez, vous avez réussi à épargner. Mais vous ne voulez pas que cet argent dorme sur votre compte bancaire. Vous avez donc décidé de mettre à profit ce second semestre de 2024 pour acquérir un bien immobilier dans un but bien précis : le mettre en location. Acquérir un appartement ou une maison pour le louer est une décision, semble-t-il judicieuse. En effet, le marché immobilier en France n’a pas encore retrouvé sa forme olympique. Mais il se relève doucement de la crise qu’il a traversée en 2022 et en 2023.
Certes, la décision d’investir dans un bien est judicieuse, grâce notamment aux taux d’intérêt qui sont plus abordables par rapport à l’an dernier, à la même saison. Mais ce projet immobilier, notamment pour un jeune investisseur, peut être compliqué à mettre sur pied. Des décisions concernant le futur logement s’imposent et doivent être réfléchies :
- Faut-il acquérir un appartement ou une maison ?
- Acheter dans le neuf ou dans l’ancien ?
- Faire une location de courte ou de longue durée ?
- …
Des questions sur les démarches mais aussi sur le financement doivent trouver des réponses.
- Vais-je pouvoir financer ce projet ?
- Aurais-je une capacité d’emprunt suffisante ?
- Comment trouver une banque qui acceptera de me financer ?
- …
Autant d’interrogations qui méritent réflexion. Il est donc crucial de se préparer correctement pour maximiser les chances de réussite. Ymanci, spécialisée dans le rachat de crédits depuis 1999, l’emprunt immobilier et l’assurance emprunteur, vous fait cadeau de ces conseils pour vous permettre de concrétiser ce projet passionnant et lucratif, car, rappelons, que l’immobilier reste un placement rentable.
Immobilier : les conseils pour réussir le projet d’une vie
Comme nous l’avons déjà relaté dans nos articles traitant des villes françaises où investir dans un logement pour le louer ou pour y résider est encore possible, la zone géographique est un des facteurs déterminants. Il est préférable de jeter son dévolu sur un logement se trouvant dans des quartiers en pleine expansion et équipés de bonnes infrastructures (commerces, écoles, transports en commun, etc). Outre le choix de l’emplacement, le jeune investisseur, que vous vous apprêtez à devenir, doit savoir qu’il est important :
1-D’analyser le marché locatif
Cette analyse consistera, entre autres, à vous renseigner sur :
- Les prix de vente dans les différentes villes.
- L’état de la demande locative pour éviter la vacance locative pouvant pénaliser un propriétaire. Si la demande locative est forte, voire tendue, vous trouverez plus facilement des locataires et vous éloignerez ainsi les risques de logements inoccupés.
- Le montant des loyers : ils peuvent rembourser la totalité ou une partie d’un prêt immobilier ou financer les charges comme les taxes foncières, etc.
- La rentabilité de l’investissement en vue de se constituer un patrimoine et de générer des gains : les loyers.
- L’évolution des prix immobiliers dans la région choisie. Les villes dites à taille humaine et la périphérie de grandes métropoles peuvent être une excellente option pour obtenir des rendements intéressants.
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2-De ne pas s’éparpiller
Il faut s’en tenir au budget défini, au type de profil choisi (touristes, étudiants, saisonniers), au type de location recherché (studio ou plusieurs pièces, petite ou grande surface, meublé, vide…). Ces choix, s’ils sont bien arrêtés, vous aideront plus facilement à définir la zone de recherche.
3-De déterminer un budget réaliste
Ce budget prévisionnel tiendra compte des frais liés à l’achat et à la gestion d’un bien locatif :
- Le prix d’achat.
- Les frais de notaire.
- Les frais d’agence.
- L’assurance de l’habitation
- Les travaux de rénovation éventuels.
- Les charges de copropriété en cas d’un achat d’un appartement.
- Les assurances, dont l’assurance emprunteur.
- Les impôts, car il faudra déclarer les revenus locatifs.
- Un budget supplémentaire pour les imprévus.
- Tenir compte de ses revenus
4-D’explorer toutes les options de financement
Les options de financement se trouvant sur le marché sont nombreuses. Il faut prendre le temps de comparer, de négocier les différentes offres faites par le prêteur pour mener à bien le financement d’un tel projet. Il faut aussi distinguer les offres spécifiques de financement pour l’achat revente notamment.
5-De choisir correctement le type de bail
Plusieurs baux existent tels que le :
- Bail d’habitation nue, à savoir non-meublé.
- Bail meublé.
- Bail saisonnier pour les locations saisonnières.
- Bail d’habitation pour louer abordable.
Le choix doit correspondre à votre projet. Une mauvaise décision peut impacter la rentabilité d’un investissement immobilier locatif. Mais lequel choisir ? Rapprochez-vous d’un courtier qui vous aidera à faire le bon choix.
6-De tenir compte des avantages fiscaux et des statuts
Pour un investissement locatif, plusieurs dispositifs de défiscalisation peuvent réduire vos impôts. Ces dispositifs sont :
- La loi Pinel valable pour l’achat d’un logement neuf.
- Le dispositif Loc’Avantages : plus le loyer est abordable, plus la réduction d’impôt est élevée.
- La loi Malraux, valable jusqu’au 31 décembre 2024.
- Le dispositif « Monuments historiques » : le coût des travaux ainsi que les intérêts d’emprunt liés aux crédits peuvent bénéficier d’une déduction à 100 % des revenus d’imposition.
- La loi Denormandie prolongée jusqu’en 2026 est valable pour les logements anciens.
- Le statut loueur en meublé non professionnel (LMNP) qui offre des avantages aux propriétaires louant un bien meublé.
- …
De nombreuses villes françaises, comme Rouen dans le département de la Seine-Maritime, disposent de ces avantages de défiscalisation ou d’aides de l’Etat.
7-De se montrer patient
Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Pour l’octroi d’un prêt immobilier, il vaut mieux mettre toutes les chances de votre côté.
- Attendre la fin de sa période d’essai.
- Terminer le remboursement d’un ou plusieurs crédits à la consommation.
- Présenter des relevés de compte irréprochables.
- Gérer parfaitement ses finances.
- Se constituer un apport personnel.
- Avoir un filet de sécurité en mettant de l’argent de côté tous les mois sur un livret d’épargne, par exemple.
- …
8-De déléguer la gestion locative
Il ne faut pas que cet achat prenne tout votre temps et pompe votre énergie. Il est possible de se tourner vers une agence spécialisée qui sera à même de gérer les obligations légales et de rester à jour avec les réglementations en vigueur. Passer par une agence aura un coût. Mais elle vous permettra d’être plus serein.
9-De ne pas être effrayé par les démarches préalables à l’obtention d’un emprunt immobilier
Elles sont nombreuses et certaines sont fastidieuses. Il faudra notamment réunir les documents relatifs à votre situation personnelle et professionnelle, trouver la banque qui financera le prêt immobilier, souscrire une assurance de prêt, signer le compromis de vente, finaliser l’acte de vente chez le notaire, etc.
10-De faire appel à un courtier Ymanci
Si ces démarches vous démoralisent, il ne faut pas hésiter à contacter un courtier en prêts immobiliers. Grâce à ses connaissances et son expérience, il vous aidera à constituer votre dossier, à faire les démarches administratives, à trouver le partenaire bancaire qui financera votre crédit, à obtenir le meilleur taux d’intérêt si la conjoncture le permet, à contourner les obstacles, à ne pas tomber dans les pièges courants. Bref à prendre les meilleures décisions pour ce projet futur.
11-De penser au futur
En investissant tôt, il est encore possible de se lancer dans une seconde acquisition, surtout si vos revenus ont augmenté, que votre carrière professionnelle n’est pas au point mort, ou que votre premier achat soit totalement payé. Dans ces cas de figure, votre capacité d’emprunt sera à son maximum. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs.
Investissement locatif pour un jeune investisseur : quels sont les risques ?
Si ce type d’investissement reste rentable, permet de se constituer un patrimoine et de préparer l’avenir, comme améliorer sa retraite, il faut savoir qu’aucun placement n’est sûr à 100 %. Outre le risque économique, il y en a d’autres qui peuvent engendrer des frais supplémentaires pour un propriétaire :
- Une évolution défavorable du marché immobilier, toujours en mouvement.
- Une dégradation du quartier qui va dévaloriser le bien et empêcher le propriétaire de réaliser une plus-value au moment de la revente.
- La vacance locative consécutive à un loyer trop élevé ou à une mauvaise localisation du logement.
- Les risques d’impayé de la part des locataires.
- La dégradation du logement provoquée par le dérèglement climatique ou par des locataires peu respectueux.
Bon à savoir
L’âge moyen d’un premier achat immobilier en tant que résidence principale est de 33 ans pour des primo-accédants, d’après une étude réalisée récemment par les Notaires de France.
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