Assurance de prêt en 2024 : les éléments qui déterminent son prix   

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Publié le , mis à jour le par Florence Carpentier - Journaliste de la presse écrite

L’assurance emprunteur est réclamée par un établissement prêteur dès qu’un particulier sollicite un financement pour acquérir un bien immobilier. Une assurance de prêt fait office de protection à la fois pour l’établissement bancaire qui va financer l’emprunt immobilier généralement conséquent, mais aussi pour l’emprunteur et sa famille.

En effet, le rôle d’une assurance de prêt immobilier est de prendre la relève si l’assuré n’est plus en mesure de rembourser les mensualités de son prêt lors de la survenance d’un décès, d’une invalidité, d’une incapacité de travail, voire d’une perte d’emploi. Si l’un de ces aléas de la vie survient pendant la durée du prêt, l’assureur va rembourser à la place de l’assuré les mensualités, à hauteur des conditions souscrites et de la quotité si l’emprunt concerne deux personnes. Cette assurance sécurise ainsi l’investissement et rassure l’établissement prêteur.

Les garanties de l’assurance de prêt, dont certaines -comme le décès ou la PTIA – sont obligatoires lors de l’acquisition d’un appartement ou d’une maison, vont impacter le prix total du prêt immobilier. Signalons que l’assurance de prêt représente une dépense coûteuse, après les taux d’intérêt.

Il est donc important de comparer les offres et de se tourner vers celles qui correspondent le mieux au profil, aux besoins, au budget de l’acquéreur. C’est tout à fait possible depuis la loi Lemoine et la mise en place de la délégation d’assurance. L’emprunteur est libre de choisir son assurance de prêt et n’est plus obligé de prendre celle du prêteur.

Avant de souscrire une assurance emprunteur immobilier, il est important de connaître les divers éléments pouvant alourdir la facture. Ces éléments varient en fonction du profil de l’emprunteur (âge, profession, loisir…), de sa santé ou encore de la nature de son prêt (type, montant, durée…).

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L’âge de l’emprunteur   

Si l’emprunteur a un profil considéré comme senior au moment de signer le contrat, les risques de maladie, voire de mortalité sont plus accrus selon certains assureurs. En conséquence, le tarif de son assurance sera moins avantageux, contrairement à un profil plus jeune.

Le poids   

Quand l’emprunteur renseigne le questionnaire de santé, il doit inscrire son poids et sa taille afin de calculer son indice de masse corporelle (IMC). S’il est compris entre 25 et 30, l’intéressé est en surpoids. Au-delà de 30, il est considéré comme obèse. Le surpoids et l’obésité augmentant les risques de déclencher une maladie, les assurances peuvent intégrer des surprimes, voire des exclusions, sur les garanties incapacité et invalidité.

Le tabagisme    

La consommation de tabac est considérée comme un facteur pénalisant pour beaucoup d’assureurs. Le fumeur, même occasionnel, risque de payer jusqu’à deux fois plus cher qu’un non-fumeur, à cause des risques de santé liés au tabagisme. Cette surprime sera appliquée pour celui qui fume aussi des cigarettes électroniques, des cigares, la pipe. Signalons qu’un particulier, qui a arrêté de fumer depuis au moins 24 mois, n’est plus considéré comme fumeur.

L’état de santé de l’emprunteur 

À cause des antécédents médicaux, des traitements passés ou en cours, de l’état de santé actuel du particulier, la courbe des prix peut être exponentielle. Là aussi, le tarif va différer en fonction des assureurs. Rappelons que la loi Lemoine a permis la suppression du questionnaire de santé pour un emprunt, à condition que le montant ne dépasse pas les 200 000 € par assuré et que le remboursement des mensualités prenne fin avant les 60 ans de l’emprunteur. Le futur assuré peut aussi être éligible au droit à l’oubli s’il est guéri d’un cancer ou d’une hépatite C depuis au moins cinq ans et s’il n’y a pas de récidive.

L’activité professionnelle de l’emprunteur 

Le particulier, faisant carrière dans l’armée, dans la police, dans le bâtiment, dans des entreprises manipulant des produits toxiques, peut être considéré comme un profil à risques, selon certains assureurs. Les risques d’accidents graves et de maladies professionnelles peuvent entraîner des situations d’invalidité ou d’incapacité au travail, voire de décès. Dans ce cas, le coût de l’assurance de prêt peut grimper s’il est assujetti à des surprimes. Un autre exemple : un intermittent du spectacle risque de payer plus cher son assurance qu’un cadre.

Les activités sportives ou de loisirs dangereuses

La liste des sports et des loisirs considérés comme dangereux va varier d’un assureur à l’autre. Mais le risque de blessures ou d’accidents étant réel, la pratique d’un sport jugé dangereux par une assurance jouera sur son prix.

Le capital emprunté

La banque ou l’organisme de prêt veut se prémunir contre les défauts de paiement. Plus le montant de l’emprunt est élevé, plus le risque financier est important pour le prêteur, mais aussi pour l’assureur. Pour assurer ses arrières, en cas de sinistre, l’assureur va placer la barre tarifaire de l’assurance assez haute.

La durée de l’emprunt

Un crédit immobilier pour financer l’achat d’un logement peut s’étirer sur 25 ans, voire 27 ans, en cas de gros travaux. Un quart de siècle, c’est long ! La banque et l’assureur prennent d’énormes risques financiers. Car il peut s’en passer des choses en 25, voire 27 ans… Plus le crédit s’étire sur une longue durée, plus les risques augmentent. Voilà pourquoi, les primes peuvent être élevées à l’issue du calcul effectué par les assureurs.

Les garanties choisies

Plus elles sont étendues, plus l’emprunteur pourra compter sur une protection complète. Mais il y a le revers de la médaille. En effet, le coût de cette couverture complète sera forcément plus élevé. Rappelons que l’assureur devra rembourser la totalité ou une partie des échéances ou le capital restant dû en cas de défaut de paiement.

Les garanties, généralement réclamées afin de souscrire un prêt immobilier pour l’achat d’une résidence principale ou secondaire, sont le décès, la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), l’invalidité permanente totale (IPT), l’incapacité temporaire de travail (ITT). Certaines banques peuvent aussi réclamer l’invalidité permanente partielle (IPP) et la maladie non objectivable (MNO).

Attention : ce qui est vrai pour un assureur ne le sera pas forcément pour un autre. Les prix pratiqués, les surprimes, ou encore les exclusions de garantie diffèrent en fonction de l’organisme assureur. Chaque compagnie émettant des assurances de prêt a effectivement sa propre grille tarifaire.

Le rôle d’un courtier 

Comme nous venons de le détailler, le coût d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier va varier en fonction de l’âge, de l’état de santé, de la profession du demandeur, etc. Pour une personne non-initiée à ce milieu, il n’est pas facile de se retrouver dans la pléthore d’offres proposées par les assureurs.

Les courtiers de la société Ymanci, experts en rachat de crédits, en prêt immobilier et en assurance emprunteur, peuvent jouer le rôle d’intermédiaire entre le demandeur et les organismes assureurs. Nos professionnels du courtage possèdent en effet une parfaite maîtrise des assurances de prêt.

Comme nous l’écrivions ci-dessus, il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence. Pour cela, il faut trouver le temps. Et le temps nous manque souvent après avoir jonglé entre une vie de famille intense et un rythme de travail effréné. Pas d’inquiétude ! Nos courtiers sont rompus à ce petit jeu. Ils sont aussi à même de comparer les meilleures assurances parmi leur réseau de partenaires et de dénicher l’assureur susceptible de couvrir l’emprunt de son client au meilleur prix.