Le boom des résidences étudiantes !

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Publié le , mis à jour le par Florence Carpentier - Journaliste de la presse écrite

Il n’est pas rare de voir des étudiants quitter le nid douillet après le baccalauréat pour migrer dans une autre ville en vue d’y poursuivre des études supérieures. Les raisons menant à cette migration sont diverses et variées. En voici trois.  

  • La première, qui pousse un jeune à voler de ses propres ailes, est le choix des études et des écoles. En effet, les grands établissements scolaires sont souvent implantés dans les chefs-lieux d’un département.  
  • La deuxième concerne le changement de cap sur le plan académique, professionnel, mais aussi personnel.  
  • La troisième est l’opportunité de s’ouvrir sur la culture et les loisirs plus importants dans les grandes villes. 

Cet envol est donc motivé par la quête de nouvelles opportunités et de l’enrichissement personnel. Seulement voilà, cette installation dans une nouvelle ville n’est pas à prendre à la légère. Une fois que le dossier scolaire est accepté par l’établissement supérieur, de multiples démarches attendent votre progéniture notamment celle consistant à trouver un nouveau « nichoir ». En effet, les probabilités, qu’un parent ait acquis un appartement ou une maison dans la ville où sa progéniture doit poursuivre ses études ou se lancer dans la vie active, dans l’optique de lui louer, sont infimes.

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Résidences étudiantes : un secteur où la demande dépasse largement l’offre

Dans ces conditions, beaucoup vont se tourner vers les résidences étudiantes publiques ou privées qui offrent : 

  • Des prix plus abordables qu’un logement individuel. 
  • Le confort grâce aux services proposés, dont l’emplacement généralement à proximité des universités et/ou des transports.  
  • Un environnement de travail privilégié. 
  • La sécurité. 
  • Un cadre de vie convivial. 
  •  

Quelques-uns des étudiants et jeunes actifs migrateurs vont trouver à se nicher dans des résidences étudiantes telles que les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, plus communément appelés Crous. Ouvrons une parenthèse ! Cet acteur majeur du secteur en France a dû réquisitionner des centaines de logements en vue d’héberger des pompiers, des bénévoles, des soignants, etc, pendant les Jeux olympiques 2024 à Paris. Fermons cette parenthèse.

Résidences étudiantes : un marché saturé

Devant le succès de ces résidences étudiantes de plus en plus plébiscitées par nos futurs Le Corbusier (architecte), Pierre Curie (physicien), Francine Leca (première femme à devenir chirurgienne cardiaque en France) ou encore Thomas Pesquet (spationaute), certains d’entre eux resteront malheureusement le bec dans l’eau, à cause d’un marché saturé.

Investir dans les résidences étudiantes en 2024 : une bonne idée ?

Devant une demande toujours en hausse, ce type d’investissement apparaît comme un placement sûr. Avec 4,25 % de rendement par an d’après Les Échos, le marché français du logement étudiant s’affiche comme un actif très lucratif. Des chiffres publiés en 2018 par ce grand nom de la presse quotidienne nationale montrent que les volumes d’investissement concernant le logement étudiant ont excédé les 15 milliards d’euros. Quant à l’argent investi dans la construction de ce type de logement, il avait pris 425 % en 10 ans, avant la crise immobilière. 

Un marché porteur et lucratif ! 

Près de 2,40 millions d’étudiants ! Parmi eux, nombreux sont ceux qui vont partir à la recherche d’un logement. Sans oublier ces éléments qui pourraient laisser à penser que le moment est propice à l’investissement locatif. 

  • La Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux directeurs depuis le 12 juin 2024. 
  • L’inflation est toujours d’actualité, mais elle se replie doucement et, espérons-le, sûrement. 
  • Les taux d’intérêt des emprunts immobiliers amorcent une période de stagnation, voire baissière. 
  • Certaines banques piaffent à nouveau d’impatience, prêtes à accorder des crédits pour ce type d’achat. 

Autre argument de taille pour les investisseurs 

La fiscalité avantageuse des locations meublées non professionnelles (LMNP) permet de déduire les charges des revenus locatifs. Certains dispositifs de défiscalisation, comme la loi Pinel ou Denormandie, sont toujours disponibles. Autant dire que le marché des résidences étudiantes n’en finit pas de séduire. Il attire effectivement de plus en plus de particuliers et de grands fonds d’investissement qui veulent compléter leurs revenus, grâce aux loyers, et se constituer un patrimoine pour eux et leurs proches. 

Bientôt de nouvelles résidences étudiantes en Seine-Saint-Denis 

De nouvelles habitations devraient sortir ou sont déjà sorties de terre pour faire face à la demande toujours croissante. À compter du premier semestre de l’année universitaire 2024-2025, des centaines de logements du village olympique et des médias, notamment situés en Seine-Saint-Denis, seront reconvertis, dès la fin des JO 2024, en logements pour les étudiants, selon les dires de la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau.  

Comment investir dans une résidence étudiante ?  

Dans les grandes lignes, il faut :  

  • Étudier le marché locatif dans votre ville comme le taux d’occupants des autres logements réservés aux étudiants. Plusieurs villes dites moyennes sont propices à l’investissement locatif à des étudiants ou à de jeunes actifs. 
  • Choisir le type et l’emplacement du bien immobilier (studio, une ou plusieurs pièces…, près d’une université et/ou des transports en commun…). 

Si vous investissez dans un studio, si vous le meublez, si ce bien immobilier neuf se trouve près d’un campus, près des transports ou dans des quartiers attractifs, le risque de vacance sera quasiment inexistant pour ne pas dire inexistant.  

  • Définir le budget de ce projet immobilier en n’oubliant pas les charges, les frais de dossier, les frais de notaire, les intérêts si vous décidez de le financer par un prêt immobilier. 
  • Opter pour le régime fiscal : le statut de Loueur meublé non professionnel (LMNP) génère des revenus locatifs, tout en bénéficiant notamment d’une récupération de la TVA.  

Le saviez-vous ? Si vous décidez d’approfondir cette question, nous vous conseillons de faire appel à un de nos courtiers spécialisés dans les crédits immobiliers.  

La liste des options relative à l’hébergement des étudiants  

Tous les ans, la rentrée scolaire est souvent source d’angoisse pour les étudiants qui doivent trouver un logement avant de se concentrer sur leurs études. Outre les résidences du Crous, qui sont des établissements publics, et les résidences étudiantes privées, d’autres moyens sont mis à leur disposition.  

  • Une location dans un logement social, type HLM.
  • Une location dans un appartement auprès d’un bailleur, dans le parc privé.
  • Une colocation : ce mode de fonctionnement permet de réduire le loyer, mais aussi de bénéficier d’une vie sociale. Il est possible de louer auprès d’un particulier, d’une agence immobilière ou en résidence universitaire.
  • Le foyer pour les étudiants.
  • Le coliving.
  • Une location d’une chambre chez l’habitant. 

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